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Acheter une serre de jardin pour professionnels :

quelles différences avec celle des particuliers ?

 

 

 

 


L’acquisition d’une serre destinée à un usage professionnel nécessite une réflexion approfondie. Contrairement aux particuliers qui cherchent surtout à protéger quelques plantes, le professionnel doit prendre en compte de nombreux paramètres techniques et économiques. On fait donc le point ici !

 

 

Des dimensions adaptées aux cultures envisagées

 

 

 

 

La première différence fondamentale réside dans la taille de ces serres. Alors qu’un particulier se contentera de quelques mètres carrés, un professionnel raisonnera en centaines, voire des milliers de mètres carrés. En effet, les quantités produites conditionnent la viabilité économique de ces installations. Un maraîcher devra, par exemple, prévoir une gamme de serres professionnelles avec une surface suffisante pour cultiver ses légumes à grande échelle, ou un horticulteur pour ses arbres et arbustes.

 

Ces volumes impliquent aussi de soigner la résistance structurelle, avec des matériaux tels que l’acier galvanisé ou l’aluminium anodisé. Là où des particuliers utiliseraient du PVC ou du polyéthylène, des serristes miseront sur du polycarbonate alvéolaire, plus solide et isolant. L’investissement de départ est donc bien supérieur, mais garantit une meilleure durabilité.

 

 

Maîtriser les conditions climatiques pour booster les rendements

 

 

 

 

Au-delà de la solidité, le professionnel doit pouvoir contrôler étroitement la température, l’humidité, l’aération ou encore l’ombrage au sein de sa serre. Des capteurs pilotent ainsi le chauffage, la ventilation, l’occultation ou la brumisation en fonction des besoins des plantes. L’enjeu est double : accélérer la croissance en recréant artificiellement des conditions optimales, mais aussi se prémunir contre les aléas climatiques qui risqueraient de décimer les cultures.

 

Grâce à cette technologie, des serristes produisent désormais des tomates ou des concombres en plein hiver. Certains poussent même le mimétisme jusqu’à simuler le cycle jour-nuit pour tromper les plantes ! Des investissements onéreux certes, mais rentabilisés par des rendements et une précocité exceptionnels. À noter qu’outre le confort des végétaux, ce contrôle climatique limite aussi la propagation de maladies, réduisant ainsi le recours aux pesticides.

 

 

Optimiser l’espace pour maximiser les profits

 

 

 

 

La notion d’espace prend encore une autre dimension dans ces serres professionnelles. Pour rentabiliser ces grands volumes, tout l’enjeu est, en effet, d’optimiser l’exploitation au mètre carré. Oubliez donc les allées généreuses et les intervalles confortables ! Utilisez plutôt des tablettes superposées, des systèmes de conduite végétale ou des dispositifs hydroponiques pour gagner en compacité. Certains n’hésitent pas à créer des étages pour littéralement cultiver en trois dimensions !

 

Il s’agit aussi de peaufiner le calendrier des cultures pour enchaîner plusieurs récoltes sur une année, sans temps mort. Par exemple, alterner les légumes-feuilles puis les tomates sur un même emplacement. Cette optimisation implique donc une logistique rigoureuse pour coordonner semis, repiquages, récoltes, nettoyages, etc. Mais une telle organisation permet de dégager des marges substantielles pour amortir le projet.

 

 

Une dimension administrative essentielle

 

 

 

 

Enfin, au-delà de ces aspects techniques, matériels ou logistiques, le professionnel ne peut occulter toutes les démarches administratives inhérentes à ce type de projets. Contrairement au particulier qui plante ses salades sans formalité, un exploitant de serres se doit de monter un véritable business plan, de rechercher des financements ou des subventions, de monter une société et de se conformer à toute la législation en vigueur.

 

Cela inclut, par exemple, une étude d’impact préalable au permis de construire pour une telle installation. Puis viendront les assurances obligatoires, les normes comptables, fiscales et sociales, le recours éventuel à des saisonniers, etc. Autant dire que ce n’est pas une décision à prendre à la légère ! Malgré toutes ces contraintes, de nombreux professionnels franchissent le pas, séduits par un marché porteur et des innovations technologiques permanentes dans ce secteur.

 

 

 

 

 

 

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